Une statistique faite sur les années 1965-2004, à partir des
informations entrées sur le cahier de coupole du télescope de
1m93, montre que les mois de Novembre, Janvier, Février et Mai sont les moins
favorables aux observations, avec moins de 60% de bonnes nuits (Classe 4: ciel
clair et Classe 3: ciel clair avec passages intermittents de nuages), les mois
de Juin à Septembre étant les meilleurs avec 70% ou plus de
bonnes nuits. L'écart type (non illustré), indiquant les
variations pour un mois donné d'année en année, est
très faible pour Juillet (systématiquement le meilleur mois de
l'année).
La Figure 1 montre la distribution année après année, de
1965 à 2004, des nuits excellentes et bonnes (Classe 4), et assez bonnes
(Classe 3). Le nombre d'excellentes et bonnes nuits est supérieur
à 60%, sans grande variation séculaire,
bien que l'année 1987 ait
été particulièrement mauvaise (il s'agit ici des
très bonnes nuits du point de vue transparence; il n'est pas tenu compte
de la turbulence qui peut être très forte lorsque souffle le
mistral).
La Figure 2 donne la fraction de nuits utilisables en fonction du mois de
l'année. La meilleure saison est sans aucun doute l'été, suivi par
l'automne. L'hiver est la mauvaise saison ainsi que le printemps,
bien que le mois de Juin soit déjà plus favorable aux observations. La Classe
0 représente les nuits complètement couvertes et les
Classes 1+2 les nuits où plus de la moitié de la nuit est couverte.
Une statistique concernant le nombre de nuits photométriques par an
à l'OHP, basée sur les observations faites avec le
télescope de 1m suisse installé à Saint Michel, a
été calculée par F. Rufener (Observatoire de
Genève). Il en résulte qu'une photométrie relative est
possible pendant 30 +/- 7% des nuits et environ 10% des nuits sont utilisables
pour une photométrie absolue.