Next: La lentille gravitationnelle statique.
Up: Déflexion des rayons lumineux.
Previous: L'effet astrométrique.
Les variations spectrales, engendrées par le potentiel gravitationnel
variable rencontré par la lumière, est donné par les composantes
d'indices 0 et 3 du quadrivecteur de (D.13).
La dérivée est prise par rapport au temps t0 d'observation. Elle ne
porte donc que sur le terme de l'expression (D.10), qui
date la traversée des rayons lumineux. D'après les relations (D.13) et
(D.10), en sortant la dérivation par rapport à t0 de sous le signe
somme, il vient dans la zone interne
| |
(121) |
On peut déduire les ordres de grandeur suivants correspondant à
différentes situations astrophysiques adaptées de Thorne (1987)
et évaluées à
- Étoiles binaires: 1, période 1hr, et
| |
(122) |
- Pulsar: et
| |
(123) |
- Étoile de tombant dans un trou noir supermassif de
: période 104s, et
| |
(124) |
De plus, dans le cas d'un pulsar ou d'un trou noir supermassif, l'hypothèse
doit être revue vers de plus grandes valeurs de
, de façon à avoir une source lumineuse d'arrière plan. En
conséquence, les effets sont en pratique plus petits que ceux donnés par
(D.20) et (D.21) et sont inobservables.
Les variations temporelles du terme spectral (D.18) permettent de calculer
la contribution spectrale à l'effet de scintillation donnée par (C.48).
Bien qu'intégré le long du rayon lumineux, cet effet n'est pas cumulatif.
Lorsque le rayon lumineux passe très près de la source, l'effet
décroît comme l'inverse du carré du paramètre d'impact. Les ordres
de grandeur obtenus (D.19)-(D.21) montrent que cet effet est très faible.
rem: Compte tenu de l'expression (B.22) de , les relations
(D.15) et (D.18) peuvent s'écrire sous la forme:
Ces résultats ont la même structure que ceux de Damour & Esposito-Farèse
(1998):
Next: La lentille gravitationnelle statique.
Up: Déflexion des rayons lumineux.
Previous: L'effet astrométrique.
11/13/1998