Recherche de planètes extrasolaires en orbite autour d'étoiles de type solaire |
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La recherche
de planètes extrasolaires est l'un des sujets les plus en vue de
l'astronomie actuelle. Les motivations profondes sont bien connues : recherche
des posibilités de vie dans l'univers, bien sûr, mais aussi
recherche de précisions sur les mécanismes de formation des
étoiles et des planètes.
Ce programme est la poursuite d'un programme à long terme qui a conduit à la découverte à l'observatoire de Haute Provence, en 1995, de la première planète extrasolaire, en avance sur les nombreux programmes équivalents qui étaient conduits par d'autres équipes dans d'autres observatoires. Depuis, quelques cinquante planètes ont été découvertes par des mesures répétées des vitesses radiales de naines G ou K. Le suivi effectué à l'OHP au cours des dernières années a permis la découverte de cinq planètes et quatre compagnons de très petites masses. La distribution des périodes planétaires indique que les longues périodes sont beaucoup plus fréquentes que les très courtes. La diversité des systèmes observés est très grande :
Au cours des quatre premières années de ce programme à long terme, 5864 mesures à haute précision ont été effectuées avec Élodie (au 1er Octobre 2000) pour les quelque 350 étoiles du programme. La plupart des étoiles de l'échantillon ont été mesurées plus de 10 fois. Le 4 Avril 2001, la découverte de plusieurs exoplanètes a été confirmée. L'exemple de l'étoile HD 178911 B montre bien l'utilisation des divers sites pour la mesure de la vitesse radiale induite par la rotation de la planète associée :
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Mission : du 8 au 16 Février 2001 (une période d'observation équivalente est en général effectuée toutes les lunaisons - en pleine lune). | |||||||||||||
Astronome : Michel Mayor de l'observatoire de Genève. | |||||||||||||
Instrument
: spectrographe Élodie
sur le télescope de 193 cm
Raisons du choix de cet instrument : En fait, le spectrographe Élodie a été
construit (de 1990 à 1994) dans le but premier de réaliser
ce programme scientifique. Il a conduit tout à fait normalement
à la découverte de la première
planète extrasolaire autour de 51 Peg et des suivantes.
La particularité de cet instrument (nouvelle en 1990 pour un instrument de ce type sur un télescope ancien) est de réaliser le dépouillement des données en ligne au moment de l'observation. On obtient ainsi la vitesse radiale (et bien d'autres paramètres) trois minutes (et un milliard d'opérations mathématiques) après la fin de la pose, ce qui est particulièrement précieux pour la conduite de l'observation. Une copie presque conforme d'Élodie, Coralie, a été installée à La Silla, au Chili, et permet d'obtenir des observations identiques dans l'hémisphère Sud. Une vingtaine de compagnons de petites masses ont été découverts avec Coralie. |
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Collaborations
:
Ce programme est soutenu par le programme national de planétologie de l'INSU - CNRS. |
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Pour
en savoir plus :
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Page préparée par Alain
Vin - dernière mise à jour le 1er Mai 2001
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