[ Politique Instrumentale | Guide Pratique | Page d'accueil ]

ROSALIE : Un spectro-imageur
proposé pour le 1m93 de l'OHP





On propose ici la construction d'un spectro-imageur du type EFOSC de l'ESO qui permettrait d'obtenir des spectres d'astres de 19ème magnitude. Cet instrument serait complété par un module de type TIGRE baptisé MAGALI permettant la spectroscopie 3D d'un champ de l'ordre de 1' avec un échantillonnage spatial de 1"2. L'ensemble de l'instrument a reçu pour nom ROSALIE. Une vaste consultation a été menée auprès du comité des utilisateurs de l'OHP et de la communauté astronomique à propos de la politique instrumentale de l'Observatoire. Le projet d'un spectro-imageur de type EFOSC a reçu un accueil très favorable.

ROSALIE est un projet proposé par l'IGRAP (Observatoire de Haute-Provence et Observatoire de Marseille) en collaboration avec le CRAL (Observatoire de Lyon). Le responsable scientifique est P.Véron, le co-responsable est H.Wozniak et le chef de projet est D.Lacroix.



Objectifs Scientifiques

Le spectro-imageur

Il y a maintenant plus de trois ans qu'un spectrographe à grande dispersion, ELODIE, permettant de mesurer des vitesses radiales avec une grande précision, a été mis en service. Cet instrument a permis la découverte de la première planète extrasolaire, 51 Pegase. Ses performances font qu'il est très demandé. Sur cette base, certains pensent que l'OHP devrait se spécialiser dans la spectroscopie à haute dispersion. Ce serait une grave erreur. La mode des mondes extrasolaires, comme toutes les modes, passera. En revanche, la possibilité d'obtenir des spectres d'objets relativement faibles (19 mag) est une nécessité absolue; seule en effet, la spectroscopie permet de déterminer avec certitude la nature d'un astre et de mesurer sa distance. La demande dans ce domaine est importante à cause, en particulier, des "surveys" radio, IR, X ... qui attirent l'attention sur de nombreux objets intéressants. Cette demande ne peut être satisfaite par les grands télescopes très demandés et avec lesquels il serait absurde de faire ce que l'on peut faire avec ces télescopes de moindres dimensions.

Il est d'ailleurs peu rentable d'observer des objets relativement brillants avec un grand télescope. S'il faut par exemple poser 20 minutes pour avoir un bon spectre d'un objet de magnitude 19 avec un 2 mètres, il faudra 5 minutes seulement avec un 4 mètres. Mais le temps mort entre deux poses (lecture de CCD, pointage du télescope, ...) est rarement inférieur à 5-10 minutes. Admettant un temps mort de 10 minutes, chaque pose prendra 30 minutes avec un 2 mètres et 15 minutes avec un 4 mètres, d'où une perte d'efficacité d'un facteur 2.

Ajoutons que l'OHP joue depuis bien longtemps un rôle de formation auprès des jeunes astronomes français et européens grâce aux missions qu'effectuent ces jeunes avec des astronomes expérimentés, mais plus encore par l'école d'été ESO/OHP qui accueille tous les 2 ans 18 étudiants. Depuis 10 ans, 90 étudiants ont ainsi fait leurs premières armes à l'OHP. Cela ne pourra continuer que si l'observatoire reste équipé d'une instrumentation moderne et efficace

Le module MAGALI

La spectroscopie "tridimensionnelle", aussi appelée spectro-imagerie, vise à obtenir de l'information spectrale (dimension: ) sur des objets étendus angulairement (dimensions: , ). C'est le fameux "cube de données" que l'on projette ensuite à volonté sur plans ou axes privilégiés afin de faire la "carto-tomographie" des objets. Dans le domaine visible, deux classes d'instruments font de la spectroscopie 3D : La dimension linéaire des détecteurs étant finie et les contraint d'échantillonnage (spatial, du disque de seeing, et spectral) bien connues pour un site donné et pour un problème astrophysique donné, les combinaisons optiques qui en découlent sont "robustes" et assez étroitement définies, notamment en ce qui concerne le champ total accessible pour une résolution spectrale donnée et un intervalle spectral donné.

Le spectrographe intégral de champ TIGRE dans la version installée au CFHT, à un champ de 7 à 10", échantillonné de 0.3 à 0.6", valeurs bien adaptées aux conditions moyennes prévalant au CFHT. Une nouvelle version (OASIS), destinée au foyer d'optique adaptative, est encore plus résolvante spatialement, au prix d'un champ encore plus petit. La haute résolution angulaire étant la priorité pour OASI/sCFHT, son mode TIGRE ne peut pas étudier des objets étendus de taille comprise entre 20 et 60", si ce n'est au prix de "mosaïquages" extrêmement laborieux. TIGRE a été utilisé avec grand succès au CFHT pour des applications très variées : quasars, galaxies, planètes, etc. Toutefois, des objets de dimension angulaire de l'ordre de la minute d'arc soulèvent des questions dont les réponses peuvent être apportées avec des télescopes de la classe des 2 mètres à un pas d'échantillonnage spatial supérieur à celui d'OASIS.

Il apparaît indispensable désormais de monter un TIGRE à usage général possedant un grand champ sur le 1,93m de l'OHP. Avec un échantillonnage spatial de 1.2" bien adapté au seeing moyen du site, une résolution spectrale maximale de 2 500 et un champ de l'ordre de 1', il sera capable d'observer une large gamme d'objets astrophysiques : régions HII galactiques et zones compactes de formation stellaire, galaxies résolues ou non, normales ou actives, nébuleuses planètaires, restes de supernovae, comètes...

L'un des problèmes majeurs qui seront abordés par un tel instrument est celui des champs de vitesses et de dispersion de vitesses à la fois du gaz et des étoiles dans un certain nombre de galaxies proches, normales ou à sursauts de formation stellaire. Le module TIGRE dans ce cas est parfaitement complémentaire du Fabry-Pèrot à balayage. Celui-ci apporte la haute résolution spectrale, généralement indispensable pour les champs de vitesses du gaz ionisé mais présente quelques inconvénients : domaine spectral trop étroit, difficultés de calibration de filtres pré-monochromateurs pour l'étude de raies d'absorption. Le mode TIGRE apporte le domaine spectral élargi : spectrophotomètrie de plusieurs raies, possibilité de mesure des dispersions de vitesses par quotient de Fourier et mesure des vitesses en absorption par corrélation croisé.



Situation actuelle du thème de recherche

Le spectro-imageur

Le spectro-imageur proposé sera un instrument national, mis à la disposition de la communauté. Pour la spectroscopie des objets faibles, à l'OHP, seul le télescope de 1,93m est équipé d'un spectrographe, CARELEC, mis en service il y a plus de 10 ans et qui ne permet pas d'observer des objets plus faibles que la 17ème magnitude.

Un spectro-imageur semblable à l'EFOSC de l'ESO permettrait d'observer des objets de 19ème magnitude ce qui augmenterait considérablement le nombre des astres accessibles et ne manquerait pas de susciter l'intérêt des astronomes travaillant sur les astres faibles. La demande dans ce domaine est importante, en bonne part à cause des "surveys" tels que ceux d'IRAS, de ROSAT, de FOCA, d'ISO, ...

L'instrument de base proposé ici est un instrument qui, comme tous ceux de l'OHP, sont offerts à la communauté astronomique française et sont conçus pour intéresser une gamme importante de chercheurs représentant des spécialités très diverses. Ce fut le cas pour les quatre instruments mis en service depuis 12 ans : les spectrographes CARELEC, AURELIE, ELODIE et la caméra directe du télescope de 1,20 m. Il est dans ces conditions difficile de décrire le programme scientifique justifiant la construction de cet instrument sans faire un cours complet d'astronomie. Nous nous contenterons donc de donner d'une part quelques exemples de travaux conduits récemment dans divers observatoires et qui auraient pu l'être à l'OHP si l'on avait disposé d'un spectro-imageur tel que celui proposé, d'autre part deux exemples d'applications possibles dans le mode "spectroscopie de champ" et dans le mode "spectroscopie multi-objets".

Le survey optique de quasars, mentionné ci-dessus, a permis de préciser l'évolution dans le temps de la fonction de luminosité des QSOs. Le survey Einstein a donné les moyens de déterminer avec plus de précision la contribution des différents types de source X au fond du ciel. Le survey ROSAT a mis en évidence l'existence des galaxies X molles identifiées à des galaxies de Seyfert 1 à raies étroites particulièrement actives qui pourraient contenir un trou noir de masse modeste. Le survey IR a permis d'augmenter dans des proportions importantes le nombre de galaxies IR superlumineuses connues. Le survey X à basses énergies du plan galactique a montré que plus de la moitié de ces sources sont des étoiles à couronnes actives.

Mode spectrogaphie sans fente
L'application principale de la spectrographie de champ (sans fente) est la détection, à faible résolution spectrale, d'objets à spectre particulier et spécialement d'objets à spectre de raies d'émission.

Dans le domaine extragalactique, à l'origine de nos connaissances actuelles sur la population de galaxies dites actives, les sondages par prisme-objectif ont été fondamentaux pour la construction des échantillons largement étudiés aujourd'hui (Markaryan, Kiso, Case, U.M., etc.). Beaucoup reste à faire et en particulier la recherche et l'identification de galaxies actives en formation stellaire (galaxies HII) dans les amas de galaxies, programme bien adapté à un montage de grande sensibilité à champ modeste. Une étude systématique d'une série d'amas de galaxies de bas redshift (jusqu'à z ~ 0,05) (à portée de détection pour le 1,93 m + ROSALIE) permettra didentifier jusqu'à mv = 19 à 20, avec une résolution spectrale de l'ordre de 10 Å/pixel, des galaxies HII jusqu'à Mv = - 15 environ. La détermination de leur fonction de luminosité différentielle par rapport aux galaxies de champ est un élément important de l'étude de l'évolution cosmologique des amas.

En ce qui concerne les objets galactiques, un spectrographe "de champ" capable de détection profonde (m ~ 19 à 20) dans une zone de 10 à 15 minutes d'arc de diamètre est un outil très puissant pour l'identification d'objets actifs de population I extrême montrant des raies d'émission produites dans les enveloppes circumstellaires ou les parties externes des atmosphères stellaires. En particulier, la recherche et l'identification systématique dans un certain nombre de nuages moléculaires et de leurs interfaces avec les régions HII avoisinantes des étoiles de pré-séquence principale par leur émission H éventuellement CAII infrarouge proche permet, en utilisant corrélativement les données d'autres domaines spectraux (IRAS et ROSAT) d'avoir une vision complète de cette population. Des contraintes fortes sur la fonction initiale de masse des étoiles en formation peuvent alors en être dérivées.

Mode spectrographie multi-objets
Un mode spectrographique multi-objets peut être implanté dans ROSALIE au prix d'un effort technique raisonnable :

Les applications d'un tel mode à un télescope de 1,93 m pour un champ d'une dizaine de minutes concernent essentiellement :

La spectroscopie de galaxies d'amas de redshift modéré à résolution peu élevée (détermination des vitesses, identification des galaxies à raies d'émission) pour les études de dynamique et d'évolution de l'amas. A z = 0,05, la luminosité L* de la loi de Schechter "typique" (Mv =-19.5) correspond à une magnitude apparente d'environ 17.0. Il est possible avec une résolution spectrale de 2000 de mesurer la dispersion de vitesse centrale d'une galaxie elliptique ou lenticulaire de mv = 17 au regard des performances attendues de ROSALIE. Cette propriété est bien entendu indépendante du mode (fente longue ou multifente). Il s'ensuit qu'on peut (en ajoutant aux données spectroscopiques de ROSALIE des données acquises en mode imagerie) explorer les paramètres du plan fondamental des galaxies sphéroïdales d'amas à ce redshift jusqu'à une luminosité de L*.

Dans les galaxies spirales très proches de grand diamètre angulaire, l'étude systématique de grands échantillons de régions HII permettra de vérifier l'existence (parfois controversée) de gradients d'abondance, de rechercher la présence d'étoiles de Wolf-Rayet excitatrices de certaines régions d'émission (par la signature 4686 Å de HeII + NIV), de rechercher les signatures de chocs radiatifs locaux ou de "supervents" et ainsi de reprendre sur des bases statistiques sérieuses (100 à 300 régions HII par galaxie) l'étude de l'évolution galactique dans le cycle formation d'étoiles massives-évolution-recyclage du gaz.

Le module MAGALI

Les acquis de TIGRE 1
Le spectrographe intègral de champ TIGRE est un instrument dont le prototype (TIGRE 1), construit en collaboration entre l'Observatoire de Marseille et l'Observatoire de Lyon, a ètè installé en tant qu'instrument d'équipe sur le CFHT en 1987. Son concept est dû à G. Courtès. TIGRE 1 permet d'obtenir environ 400 spectres répartis de façon homogène sur un très petit champ (7"x5" ou 10"x7"). TIGRE est maintenant un des modes de OASIS pour le CFHT.

TIGRE permet d'obtenir l'image de la règion dont on veut des spectres. On connaît ainsi la position exacte de chacune des lentilles sur le plan du ciel. Ceci permet une identification absolue des règions émettrices des raies observèes. D'autre part, le caractère 2D de cet instrument permet de s'affranchir des problèmes de dècalage de la fente par rapport à l'objectif.

L'instrument TIGRE 1 a donnè des contributions importantes dans les domaines suivants, choisis en fonction de son champ rèduit :

Par ailleurs, entre 1991 et 1996, 5 thèses ont eu pour objet l'utilisation de TIGRE, sans compter 2 thèses à caractère technique.

Le tableau suivant donne pour comparaison les différents modes disponibles sur les spectro-imageurs existants et sur le futur instrument ROSALIE.

Instrument

Mode

EFOSC
1981

MOS-ISIS
1993

OASIS
1997

ROSALIE
2000

brdrbImagerie
oui
oui
oui
oui
Spectro sans fente
oui
oui
oui
oui
Spectro fente longue
oui
oui
oui
oui
Spectro intégral de champ
non
oui (Argus)
oui
oui (MAGALI)
Spectro multi-objets
oui
oui
oui (possible)
oui (possible)
Pérot-Fabry
oui
oui
oui
oui (possible)
Polarimètre
oui
oui (possible)
oui (possible)
oui (possible)





Le spectro-imageur, sans le module TIGRE, pourrait être mis à la disposition des usagers dès la fin de 2000.



Description de l'expérience

Spectro-imageur

En 1981, un spectro-imageur, baptisé EFOSC, a été mis en service au télescope de 3,60m de l'ESO. Son efficacité optique est égale à ~75% entre 3 500 et 10 000 Å (Buzzoni et al. 1984, The Messenger 38, 9) qu'il faut comparer aux 20% de CARELEC. En Mai 1989, une version améliorée d'EFOSC, EFOSC 2, a été mise en service à l'ESO (Eckert et al. 1989, The Messenger 57, 66; Dekker 1989, The Messenger 55, 64). Il est certainement possible de faire aussi bien et donc de gagner au moins 1,5 magnitude.

Outre le gain en efficacité, l'instrument proposé permettrait de faire de l'imagerie en sus de la spectroscopie.

Caractéristiques de l'instrument :


Figure 1. Vue détaillée de l'instrument TIGRE + ROSALIE




Figure 2. Vue d'ensemble de l'instrument TIGRE + ROSALIE

L'instrument comporte dans le plan focal une roue dans laquelle sont installées les diverses ouvertures possibles : fentes longues (plusieurs largeurs de fente seront disponibles, 2" étant la mieux adaptée à la turbulence moyenne à l'OHP), masque multi-fente ou absence de masque pour l'imagerie ou la spectroscopie de champ.




Module TIGRE (MAGALI)

Rappel du principe TIGRE
Le champ est élargi par un agrandisseur. Chaque micro-lentille d'une trame hexagonale, qui en comprend plusieurs centaines, intercepte une partie de ce champ et concentre cette lumière en une micro-pupille de quelques dizaines de m. On obtient ainsi un échantillonnage spatialement régulier du champ. La focale de l'agrandisseur détermine la résolution spatiale pour une trame donnée. A la sortie de la trame, les faisceaux sont collimatés puis dispersés par un système prisme + réseau à déviation nulle. Le rèseau dètermine la résolution spectrale. Les spectres sont enfin enregistrés par une caméra CCD. Afin d'éviter le chevauchement de spectres, le domaine spectral est limité par un filtre. Le domaine spectral est également fixé par le nombre de pixels par spectre sans chevauchement, donc par les dimensions du CCD (voir Bacon et al. 1995, A&AS 113, 347).

Définition du module MAGALI
Ce module, installé entre le tèlescope et ROSALIE, comprend:

Le collimateur, la caméra et le détecteur sont ceux de ROSALIE. Les réseaux peuvent être également ceux de ROSALIE. Cependant nous avons prévu deux réseaux supplémentaires permettant d'utiliser MAGALI au maximum de ses performances dans deux bandes d'intérêt majeur (cf. ci-dessous). L'observateur pourra également utiliser ses propres réseaux.


Caractéristiques optimales du module TIGRE de ROSALIE
Les caractéristiques "optimales" du mode TIGRE ont été définies par rapport aux programmes scientifiques les plus contraignants, notamment ceux participant au "programme central". Elles représentent donc ce qui peut être fait de mieux avec l'instrument, partant du principe que l'observateur pourra changer de configuration en vue de dégrader les performances pour adapter le spectrographe au problème scientifique posé.


Résolution spatiale
Elle doit être adaptée au seeing de l'OHP et aux programmes scientifiques. En absence d'optique adaptative, un échantillonnage spatial maximum de 1.2" est suffisant. On peut prévoir un certain nombre d'échantillonnages pré-définis et interchangeables en fonction du seeing prévisible pour une nuit donnée ou en fonction du programme scientifique. Nous avons donc prèvu un second agrandisseur permettant de doubler le pas d'échantillonnage.

Champ de vue
L'un des objectifs majeurs du mode TIGRE est d'avoir un grand champ afin de réaliser des programmes scientifiques pénalisès par l'étroitesse de celui de TIGRE 1 ou de OASIS (entre 1.2"x1.6" et 12"x15"). Nous envisageons un champ de l'ordre de 1'.

Résolution spectrale
Une résolution maximale de 2 500 permet d'avoir accès aux quatre premiers moments des raies en émission sans pénaliser la mesure simultanée des raies en absorption. De plus hautes résolutions spectrales peuvent être atteintes avec d'autres instruments (par exemple 20 000 avec PYTHEAS).

Domaine spectral
Pour une résolution spectrale donnée, il est fixé essentiellement par la taille du CCD. Un CCD de grande surface (2000x2000) doit équiper ROSALIE afin que le domaine spectral puisse être de l'ordre de 300 à 500 Å. Ainsi, on accède simultanément à diverses raies indispensables aux diagnostiques astrophysiques.

Deux voies optimisées sont proposées:

Echantillonnage spectral
De nombreux programmes decrits en annexe requièrent un échantillonnage en vitesse de l'ordre de 50 km/s, donc un échantillonnage d'environ 1 Å par pixel, compte tenu des autres critères imposés. Ce facteur 2 par rapport à TIGRE 1 est autorisé par l'accroissement de la taille des CCDs.

Un jeu de réseaux plus complet permettrait l'accès à une plus grande partie du spectre visible et à différentes résolutions spectrales (inférieures à 2 500). Certains programmes (détection par exemple) nécessitent en effet une résolution spectrale inférieure à 1 000.

Paramètres optimaux pour le 1.93m de l'OHP
L'ajustement des paramètres précédents, en tenant compte des objectifs scientifiques auquel l'instrument est dédié, nous donne le résultat suivant:

Echantillonnage spatial                         1.2-1.5"  (2.4-3" avec second agrandisseur)
Résolution spectrale				2200-2500
Domaine spectral				300-500 Å
Longueurs d'ondes centrales 			5050 et 6500 Å
(2 voies "optimales")

Champ de vue					50" x 50" à 1.6' x 1.6'
Echantillonnage spectral			env. 1 Å par pixel
Raies accessibles par les 2 voies		H, [OIII], MgI, FeI, [OI], [NII], H,[SII],...


[ Politique Instrumentale | Guide Pratique | Page d'accueil ]