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La spectroscopie pour la découverte des planètes extra-solaires

Les planètes extrasolaires sont angulairement trop proches de leur étoiles et trop peu lumineuses intrinsèquement
pour être vues: leur détection est pour l'instant indirecte.

Un spectrographe associé à un télescope, permet de décomposer la lumière d'une étoile à la manière d'un arc-en-ciel: il en forme le spectre. L'étude du spectre permet de mesurer la vitesse de l'étoile.

  

  
  
La planète entraîne l'étoile dans sa course et la fait tourner aussi. En fait, planète et étoile décrivent chacune une orbite autour d'un point imaginaire G qui est le centre de gravité de l'ensemble. Il en résulte que l'étoile alternativement s'approche et s'éloigne de nous.
   Le spectrographe ÉLODIE du télescope de 1,93 m de l'Observatoire de Haute Provence (OHP) a été réalisé à l'OHP, en collaboration avec les observatoires de Marseille et de Genève, et grâce au financement de la Région Provence Alpes Côte d'Azur. Cet instrument donne des spectres de très haute qualité qui permettent de déceler dans la vitesse d'une étoile des variations de quelques mètres par seconde seulement.
   Michel MAYOR et Didier QUELOZ ont observé que la vitesse de l'étoile 51 Pégase subit des variations régulières d'une amplitude voisine de 60 m/s et de période 4,2 jours: c'est la signature de la présence d'une planète autour de cette étoile.