Remerciements

Je souhaite remercier et témoigner ma reconnaissance aux personnes suivantes:

Antoine Labeyrie a accepté de diriger cette thèse. J'ai rencontré Antoine à l'époque où je fréquentais le plateau du Calern. En DEA, je me suis intéressé aux ondes gravitationnelles alors qu'Antoine s'intéressait à la manière de les rechercher par leur action sur la lumière. Un tel sujet, bien que risqué, a semblé susceptible de faire l'objet d'une thèse. Pendant ce travail, Antoine Labeyrie a toujours montré une grande disponibilité pour nos fréquentes discussions scientifiques. Je le remercie aussi pour la liberté qu'il m'a laissée pendant cette thèse.

Pierre Teyssandier m'a aidé à aborder le problème de la scintillation d'un point de vue relativiste. Pierre m'a appris à donner de la rigueur à l'approche qualitative que je menais. Il m'a montré comment placer dans un cadre général des résultats obtenus dans des contextes particuliers. Il est l'interlocuteur qui a accepté spontanément de m'aider, lors de mes visites au laboratoire de gravitation et cosmologie relativistes.

Je tiens à remercier Christian Gouiffès qui m'a initié à la chasse aux pulsars et m'a permis de tester le photomètre que nous avions à l'OHP. Je dois également beaucoup à Jean-Marc Bonnet-Bidaud qui m'a permis de m'initier aux variables cataclysmiques magnétiques. C'est grâce à Jean-Marc que le photomètre a pu trouver une application dans un programme scientifique pour lequel du temps d'observation a été accordé.

Je remercie JP.Provost pour avoir accepté la présidence de ce jury, S.Bonazzola et B.Chauvineau pour avoir accepté d'être rapporteurs, et particulièrement B.Chauvineau qui a refait la quasi-totalité des calculs, m'épargnant ainsi quelques coquilles inopportunes. Je souhaite remercier messieurs L.Blanchet, Y.Mellier, J.Borgnino pour avoir accepté de faire partie du jury de thèse et s'être déplacés à l'OHP.

Je souhaite exprimer ma gratitude à Mr. Henri Andrillat pour m'avoir patiemment écouté exposer mon travail, à l'occasion de ses venues à l'observatoire avec Madame Andrillat. Je lui dois de précieux conseils.

J'ai été heureux de faire la connaissance de Mira et Philippe Véron. Je garderai un vif souvenir de nos discussions scientifiques et autres. J'ai également été heureux de faire la connaissance de Denis Gillet.

Jean-Pierre Sivan a grandement facilité mon travail en me permettant d'accueillir Pierre Teyssandier à l'observatoire et en m'accordant les missions dont j'avais besoin pour aller à Paris. Je l'en remercie vivement.

Messieurs Gérard Knispel et Dominique Kohler ont réalisé le photomètre que j'ai utilisé. Je ne saurai dire à quel point j'ai eu plaisir à discuter avec eux et combien j'ai apprécié leurs multiples compétences. Jean-Pierre Meunier et Gérard Castagnoli m'ont également apporté une aide précieuse pour l'utilisation de différents logiciels.

Je remercie Marie-José Vin pour l'aide précieuse qu'elle m'a apportée pour les recherches bibliographiques.

Il y a trois ans, quand je suis arrivé à l'OHP, Merieme Chadid était la seule thésarde. Mon sort aura été plus favorable, et j'aurai passé de bons moments avec mes compagnons de thèse Stéphane Darbon, Anabela Cardoso et Olivier Lardière, ainsi que Luc Arnold, Julien Dejonghe, Claire Moutou, Nicolas Cordier et Pierre Riaud. Je souhaite remercier tout particulièrement Stéphane Darbon qui a observé avec moi dans la phase de test du photomètre et qui m'a initié au traitement avec MIDAS. Un petit mot pour Christine Savine, qui a pu mener des observations importantes pour moi sur AN UMa alors que j'étais absent pour cause d'enseignement.

Le bon déroulement des observations tient en grande part à la présence des techniciens de nuit avec qui il a été très agréable de travailler.

Les déjeuners étaient le point de ralliement à la maison Jean Perrin. C'est le moment pour moi de remercier les cuisinières qui en font un lieu de vie.

J'ai donc apprécié de faire ma thèse à l'OHP, dans un cadre somptueux propice à la réflexion. J'espère que d'autres thésards auront cette possibilité dans l'avenir.

La plupart des aspects positifs que j'ai mentionnés sont liés aux qualités humaines des personnes que j'ai pu rencontrer. C'est cependant aussi parce que la science est faite par des hommes qu'elle est soumise à leurs vicissitudes, leur vanité, leur orgueil.

Les difficultés budgétaires en recherche et la forte pression actuelle sur les postes crèent une atmosphère générale assez pesante, que les personnes de la génération précédente peuvent certes appréhender mais pas ressentir. Je suis témoin d'un phénomène assez inquiétant: les jeunes thésards qui ont d'autres alternatives se détournent de la recherche, y compris ceux qui ont toujours montré le plus de motivation et une soif intarissable d'absolu.

Je conclurai par une citation de Jean Perrin, qui a en outre décidé la création de l'OHP: "La même curiosité ardente et désintéréssée qui nous fait peser les astres et mesurer leur course nous entraîne vers l'infiniment petit aussi bien que vers l'infiniment grand". A croire que cette curiosité "ardente et désintéréssée" n'est plus de mise en recherche. Peut-être une question d'époque.