Curieusement, ce sont des images que nous vous montrons, uniquement à des fins documentaires :
La première image montre un offset sur toute la surface du CCD. En fait, les offsets n'ont pas une durée nulle : on attend 100 secondes que l'équilibre thermique soit réalisé dans le CCD, comme pour toutes les poses (on appelle cela le "complément de noir")
Vous voyez ci-dessus la manière particulière d'afficher un offset au cours de la réduction : les offset sont "compactés" en des images de 32x32 pixels, chacun de ces pixels contient la moyenne d'une cellule de 32x32 pixels de l'image initiale. Vous voyez ces caractéristiques mentionnées dans les paramètres de l'afficheur.
L'image du thorium sur 1 seule fibre montre bien les ordres, incurvés, et leur espacement bien régulier.
Cette image brute d'un étalonnage au thorium sur les deux fibres montre la quantité d'information présente sur le CCD, en particulier l'entrelacement des ordres. L'espacement très régulier des ordres permet d'utiliser toute la surface du CCD d'une manière optimale.
A la fin de la réduction de chaque système d'ordres (objet et ciel), TACOS affiche la courbe de corrélation, comme ci-dessus, et mentionne l'écart entre la mesure actuelle et la précédente.
En envoyant de la lumière continue (venant d'une lampe à filament de
tungstène), on peut déterminer les pixels éclairés par une fibre, et surtout
la forme géométrique et photométrique de chaque ordre.
Vous voyez ci-dessus l'affichage d'une image de localisation. En fait, c'est uniquement un quart de l'image complète (qui peut être choisi en déplaçant le rectangle de sélection dans la fenêtre de commande de l'afficheur). Les variations de couleur sont dues à un effet d'échantillonnage entre la grille des pixels et la forme verticale de chaque spectre individuel.
Au cours de la réduction spéciale des localisations, où on détermine les
paramètres d'extraction de chaque ordre, le numéro des ordres et leur forme
sont affichés en surimpression sur l'image, comme le zoom le montre
ci-dessus.
Pour calibrer la réponse transversale (perpendiculaire aux ordres), on fait osciller une lame située dans le spectrographe devant les fibres : tout se passe comme si les ordres étaient translatés verticalement.
Il s'agit là d'un spectre stellaire, sous la forme s2d : c'est en fait une
image de 67 lignes de 1024
pixels, chaque ligne correspondant à un ordre.
Pour mieux voir ces lignes, elles ont été élargies en hauteur sur
l'illustration.
Les ordres individuels restent échantillonnés en pixels, et non en longueur
d'onde, mais les coefficients nécessaires pour la transformation sont dans
le descripteurs du fichier (voir par exemple un descripteur FITS d'un
fichier s2d à "fits")
On voit H-alpha dans l'ordre 64 en haut de l'image.