From slezak@obs-nice.fr  Tue Feb  3 20:59:00 1998


Nous ne pouvons aujourd'hui faire l'économie d'une remise en question
de l'exploitation de nos moyens nationaux. Outre de simples raisons de
bonne gestion financière, citons pour justifier cette position :

-- la situation budgétaire de la discipline en général ;

-- les efforts déjà consentis par la communauté sur les grands
équipements internationaux, y compris le spatial ;

-- la nécessité d'exploiter (acquisition, analyse) au mieux ces
instruments avec les forces qui sont les nôtres ;

-- les bases de données qui doivent rendre l'information accessible
au plus grand nombre ;

-- les instruments concurents.

Afin d'optimiser la production d'information et les coûts, il semble à
terme judicieux qu'un observatoire comme l'OHP exploite de façon dédiée
quelques intruments, et ce principalement sur un petit nombre de
programmes-clefs concurentiels compatibles avec la qualité du site
(magnitude limite, résolution spatiale), les télescopes maintenus
(champ, ouverture), et l'instrumentation disponible (rendement).
Cette activité devrait être placée sous la responsabilité d'équipes
clairement identifiées, une fraction à définir du temps devant
néanmoins rester accessible pour des demandes ponctuelles émanant du
reste de la communauté.

C'est dans ce contexte qu'il faut replacer toute politique instrumentale,
à l'OHP comme ailleurs. Redéployés ainsi qu'il convient, les moyens
actuels du site peuvent sans aucun doute conduire à une astrophysique
stellaire de qualité. Quant est-il maintenant pour l'extragalactique ?
et quel pourait être l'impact d'un spectro-imageur comme ROSALIE ?