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Candidats.

La sélection des candidats potentiels à une détection optique en lumière pulsée est rendue difficile par le fait qu'il n'y a pas de modèle fiable d'émission électromagnétique pour les pulsars. PSR 0540-69 en optique (Middleditch 1985, Pavlov 1996) et PSR 1951+32 en $\gamma$(Goldoni & Musso 1996) ont remis en question l'idée d'une loi de puissance simple et générale prédisant la luminosité d'un pulsar à partir des simples observables P et $\dot{P}$.

Une indication peut cependant être obtenue à partir de la luminosité maximale disponible L. Avec l'hypothèse que la puissance de rotation perdue par le pulsar $\dot{E}$ est évacuée sous forme de rayonnement électromagnétique, le flux maximal disponible à l'observateur, situé à la distance d, est
\begin{displaymath}
L \propto \frac{\dot{E}}{d^2} \propto \frac{\dot{P}P^{-3}}{d^2}\end{displaymath} (145)

Les pulsars peuvent être classés par L décroissant (Goldoni & Musso 1996). Les pulsars du Crabe, Vela et Geminga présentent les plus grandes valeurs de L. PSR 0540-69 est en 12eme position. C'est aussi l'un des plus jeunes, l'âge caractéristique étant évalué par (E.6). Le champ magnétique intense des pulsars jeunes semble favoriser la conversion du rayonnement $\gamma$ à des énergies plus basses (Goldoni et al. 1995), au contraire de pulsars plus vieux, susceptibles d'émettre principalement dans le domaine de quelques GeV.

Ainsi les pulsars observés en X et en $\gamma$ de basse énergie semblent de bons candidats pour la détection d'impulsions optiques et la détection de nouveaux pulsars à ces énergies justifie la recherche systématique de leur contrepartie optique pulsée.


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11/13/1998