Forme des pics: comparaison.

Les données utilisées ont été traitées avec les programmes de C.Gouiffès. Les courbes de lumière repliées des deux séries d'observations sont comparées entre elles puis aux données de C.Gouiffès (1994).

Pour ce faire, les différents fichiers sont mis en phase par autocorrélation. Les courbes de lumière repliées sont échantillonnées en 300 intervalles. Le pic d'autocorrélation, modélisé par une gaussienne, conduit à une précision de 1/100 d'intervalle pour le retard. Les courbes de lumière sont ensuite ré-échantillonnées en fonction du retard mesuré.

Le pulse principal est fixé à la phase nulle. Les contributions du fond de ciel et de la nébuleuse sont évaluées sur chaque fichier entre les phases 0.80 et 0.85, et retranchées des images correspondantes. Les courbes sont ensuites normalisées par rapport à la courbe de 1994 en égalant les aires, puis ramenées entre 0 et 1.

Les conclusions suivantes se dégagent, illustrées Fig.E3 par le tracé simultané des pics et Fig.E4 par la représentation de la différence entre les courbes des deux nuits, normalisée en fonction de l'écart-type

$$\sigma = \sqrt{\sigma_1^2 + \sigma_2^2}$$ (143)

où $\sigma_i$ est l'écart-type de la séquence i.

 

Figure: Pulses comparés

• Il y a une différence notable des pics principaux entre les phases 0.85 et 1.15, qui ne peut être attribuée à la statistique. Le pic de la première séquence est systématiquement moins haut et décroît moins vite que le suivant.
• Il n'y a pas de différence appréciable sur la forme du second pic entre les phases 1.3 et 1.6: un test de $\chi^2$ montre que le second pic est identique à 99,6% sur les deux nuits.
• La comparaison des courbes de lumière aux données de 1994 témoigne d'un comportement similaire. Les instruments utilisés étant très différents, la comparaison ne peut être exploitée simplement dans ce cas.

Il est difficile de conclure avec certitude à la variation intrisèque du pulse principal. De par sa décroissance abrupte, ce pulse est en effet beaucoup plus sensible que le second aux divers facteurs pouvant altérer le comptage.

 

Figure: Différence normalisée