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Électronique de l'acquisition.

Une carte d'acquisition permet de compter le nombre de photons vus par le détecteur dans des intervalles de temps de durée déterminée. La nécessité d'avoir des intervalles jointifs, sans temps mort de lecture, avec une stabilité suffisante du comptage pour relier des séquences d'acquisition, a conduit à développer l'électronique de l'acquisition à l'OHP.

La carte d'acquisition est enfichée dans un rack VME piloté par une carte processeur sous OS9, reliée au réseau. Ce rack nous a été fourni par son concepteur, G.Knispel, qui a réalisé toutes les modifications nécessaires pour adapter le système.

À l'entrée de la carte, un comparateur permet de convertir le signal issu de la diode à avalanche en un signal TTL. La carte est dotée de deux compteurs utilisant des circuits CMOS rapides compatibles TTL. Pendant que l'un d'eux est en mode comptage, l'autre inscrit ses données dans un tampon et se prépare pour un nouveau comptage. Un contrôleur DMA gère l'écriture des données dans la mémoire de la carte CPU. La mémoire disponible pour l'écriture des données est de 16Mo.

Une carte de séquencement produit tous les signaux nécessaires pour activer le fonctionnement des compteurs. Elle est munie d'un quartz stable à 1ppm dans une gamme de température de 0 à 50 degrés.

Une acquisition est définie par une séquence de n intervalles de durée $\Delta T$. À la fin d'une acquisition, les mots, stockés dans la mémoire CPU sur deux octets, sont copiés séquentiellement sur un disque dur de 1Go. En tête du fichier, deux mots de deux octets indiquent respectivement le nombre d'intervalles de l'acquisition ainsi que la résolution temporelle.

Une carte de comptage permet de raccorder des acquisitions successives séparées par un nombre entier d'intervalles. Pour cela, la sortie d'un compteur d'intervalles est lue au commencement de chaque acquisition. Le nombre obtenu est inscrit sur quatre octets en tête du fichier lors de la sauvegarde de l'acquisition. La remise à zéro des compteurs est faite automatiquement en entrant une nouvelle valeur de la période d'échantillonnage.

La durée maximale d'une pose varie de 80s à une nuit complète, suivant la résolution temporelle choisie, respectivement 10$\mu s$ à 6.5 ms.

Nous espérons munir prochainement le photomètre d'un GPS, de façon à dater à la $\mu s$ près le début d'une série d'acquisitions (nécessaire pour l'observation de pulsars optiques) et afin d'avoir un contrôle du comptage.


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11/13/1998