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Source donnée d'ondes gravitationnelles.

Contrairement aux effets spectraux, qu'ils soient d'origine scalaire (effet spectral local) ou tensoriel (effet spectral intégré), l'effet géométrique ne dépend pas de la direction de l'onde scalaire. Le passage de l'onde scalaire à l'observateur affecte les mesures de celui-ci d'une même valeur relative. Ainsi, si l'observateur regarde dans N directions différentes, le passage d'une onde scalaire doit se traduire par une variation d'éclat d'une même grandeur relative des N sources observées simultanément. Cet aspect renforce considérablement la sensibilité et la fiabilité de la méthode, puisqu'une intercorrélation est possible entre les différentes voies de l'instrument.

Les effets attendus sur une source donnée d'ondes gravitationnelles sont cependant bien trop petits pour pouvoir être observés: l'amplitude des ondes gravitationnelles à l'observateur n'excède pas h=10-22 pour des sources dans la bande passante de Virgo. La génération d'ondes scalaires fait de surcroît intervenir une constante de couplage $\alpha^2$ que l'on sait d'ores et déjà inférieure à 10-3, comme l'indiquent les tests en champ fort de la relativité générale sur les pulsars binaires (Damour & Taylor 1992). L'amplitude maximale d'une onde scalaire à l'observateur est donc inférieure à 10-25.

Pour les mêmes raisons, l'effet spectral semble inobservable.


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11/13/1998