Astérosismologie des naines blanches et sous-naines |
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La mission est consacrée
à l'observation de la sous-naine de type B (sdB) variable PG1336-018,
en participation à une campagne multisite du réseau WET
- Whole Earth Telescope -.
PG1336 est également une binaire à éclipse, ce qui rend son observation paticulièrement intéressante pour l'astérosismologie en introduisant des contraintes pour les modèles. Une telle campagne multisite représente le seul moyen d'éliminer les effets de bord journaliers, et dans le cas présent d'obtenir suffisamment de données sur les éclipses pour pouvoir extraire correctement l'information sur les pulsations.
Le but de cette campagne d'observations du "Whole Earth Telescope" (WET) est : 1) Observer pendant deux semaines continues, de façon à éliminer les effets de bord liés à la succession jour-nuit.
Les données de cette campagne du WET inclueront certains effets particuliers liés au système à éclipses : cela nécessite des traitement spéciaux, pour prendre en compte les effets de réflexion, de changement apparent d'amplitude durant les éclipses, etc. Certains de ces effets ont déjà été observés lors de la campagne WET d'Avril 1999 pendant laquelle quelques données ont été obtenues sur cette étoile, et les traitements appropriés ont pu être testés. Comme le montrent ces tests, c'est le nombre d'éclipses consécutivement observées qui permet de résoudre correctement les transformées de Fourier des séries temporelles. C'est ce qui constitue une des plus fortes justifications de la durée (10 nuits) d'observation demandée. |
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Mission du 17 au 24
Avril 2001
Le nombre de nuits est justifié par le besoin d'obtenir une résolution en fréquence suffisante des modes de pulsation, et par le besoin d'un rapport signal/bruit élevé pour détecter le maximum de modes de faibles amplitude. L'identification des modes de pulsation repose largement sur la possibilité de résoudre les triplets et multiplets dus au décalage rotationnel, et cela ne peut se faire qu'avec une durée d'observation longue . De même la modélisation stellaire a partir des données nécessite une grande précision sur les fréquences observées, car l'essentiel de l'information utile est contenue dans la valeur des différences et "secondes différences" entre fréquences. |
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Astronome : Noël Dolez , de l'observatoire de Toulouse | ||||||||
Instrument
: photomètre
rapide de Chevreton sur le télescope
de 193 cm
Le photomètre rapide à quatre canaux
de Chevreton a été utilisé lors de nombreuses missions
sur divers télescopes, et en particulier au télescope de
1,93 m de l'OHP. Nous mesurons simultanément en lumière blanche
(photometrie photoélectrique) le flux de l'étoile, deux étoiles
de comparaison et le fond du ciel. L'amplitude des variations est
de l'ordre de la millimagnitude.
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Collaborations
:
Les observations sont soutenues par le programme
national de physique stellaire.
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Pour
en savoir plus :
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Page préparée par Alain
Vin - dernière mise à jour le 1er Février 2001
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