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Le Grand Prisme Objectif (GPO)



Photos © Collection Photothèque OHP/CNRS


A gauche, le Grand Prisme Objectif dans sa coupole à l'OHP dans les années 1960. Le barrillet avec les prismes est monté devant le tube avec l'optique de 40cm, l'autre, avec une optique de 27cm de diamètre, servant à guider le télescope pendant la pose. A droite, le GPO dans sa coupole en aluminium vu de l'extérieur.

Le principe du prisme objectif

Dès 1823 Joseph Fraunhofer utilisa un prisme devant l'objectif du télescope pour ses premiers études de spectroscopie visuelle. Edward Pickering à Harvard (USA) fut le premier à l'utiliser cette méthode en 1865 pour obtenir simultanément les spectres de plusieurs étoiles sur une même plaque photographique. Ces clichés allaient ensuite servir pour dresser le monumental catalogue Henry Draper de types spectraux.

L'idée d'utiliser un tel prisme pour mesurer les vitesses radiales de plusieurs étoiles au même temps, en le retournant entre deux poses successives, fut proposée pour la première fois en 1896 par George Hale and F.L.O. Wadsworth et independament par Pickering. Après les premieres mesures en 1913 par Karl Schwarzschild, en 1947 Charles Fehrenbach proposa d'utiliser un prisme à vision directe, composé de deux prismes de nature différente (crown et flint), montés tête-bêche, pour éliminer les distorsions du champ.

Trois instruments différents ont été équipés de tels prismes : le Petit Prisme Objectif (PPO), de 17cm de diamètre et le Grand Prisme Objectif (GPO), de 40cm de diamètre, dont un exemplaire fonctionna à St.Michel et au autre d'abord à la station de Zeekoegat en Afrique du Sud puis ensuite à La Silla. Le Grand Schmidt (GS) de l'OHP fut équipé d'un prisme objectif de 62cm de diamètre pour des études de vitesses radiales.

[ Histoire des instruments ]

Dernière mise à jour : 21 Jan 2021 - S.A.Ilovaisky