Arcachon : Premier bilan
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Premier bilan du colloque de Prospective d'Arcachon

Extraits du
PREMIER BILAN, RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES
Thérèse Encrenaz
(Version provisoire, 20 Avril 1998)

Le texte intégral du rapport de Therèse Encrenaz est disponible sur le serveur Web de l'INSU.


Extrait de la conclusion concernant les télescopes nationaux de 2m

- En ce qui concerne l'évolution des moyens nationaux, la communauté s'est prononcée majoritairement en faveur d'une spécialisation des télescopes de 2m sur des programmes scientifiques ciblés utilisant une instrumentation dédiée. Elle a recommandé que soit étudiée la mise en place d'un "ticket modérateur" visant à faire prendre en charge par des instances scientifiques (GdR, programmes, établissements...) les coûts de missions, de jouvence et d'instrumentation de ces télescopes.

Extrait de la discussion sur les moyens nationaux

4.1 Les télescopes de la classe 2m

La communauté est unanime à considérer que, dans la perpective d'une utilisation croissante des télescopes de plus grand diamètre, les télescopes de la classe de 2m sont particulièrement bien adaptés à des programmes long terme, du type des "programmes-clé" de l'ESO. Ces programmes, naturellement tournés vers l'observation d'objets relativement brillants, concernent principalement la physique stellaire et galactique ainsi que la planétologie. On peut citer comme exemples le survey DENIS, réalisé sur le télescope de 1m de l'ESO; d'autres exemples de programmes possibles concernent le suivi d'observations spatiales (ISO, Galileo, et ultérieurement XMM, le programme Mars, etc.), ainsi que des recherches systématiques d'objets (astéroïdes proches, objets de Kuiper, planètes extrasolaires...).

Cependant plusieurs types de contraintes doivent être considérées. Comment mener de front les programmes d'observation sur les télescopes de 2m, 4m et 8m quand tous seront en fonctionnement? Cette question soulève le problème de la dispersion des moyens humains et financiers. Comment financer l'ensemble de tous ces programmes dans un budget constant, sachant que, du simple fait de sa masse salariale, le budget des TGE croît inexorablement de plus de 1 MF par an? Enfin, comment ne pas s'interroger sur l'avenir des télescopes de 2m en France quand le futur du CFHT se pose clairement à l'horizon 2005? Des éléments de réponse à ces questions ont été apportés par la communauté réunie à Arcachon: permettre l'accès à un 2m spécialisé pour des programmes long terme avec instrumentation optimisée ; optimiser l'utilisation du parc des 4m par spécialisation.

L'exemple du TBL, au Pic du Midi, montre un exemple parfaitement réussi de transfert des activités au sein d'une structure régionale, grâce à la réalisation d'un complexe touristique sur le site. Cette opération s'est notamment soldée par une baisse pour la discipline du coût de fonctionnement de 13 à 6 MF. Cependant, ce type d'opération ne peut être réalisé qu'au cas par cas, l'attrait touristique du site en haute montagne ayant joué un rôle déterminant dans l'évolution de l'Observatoire du Pic du Midi. Par ailleurs, si les crédits provenant des régions peuvent financer des équipements lourds, ils ne couvrent pratiquement jamais les frais de fonctionnement. Il apparaît donc peu réaliste de proposer une prise en charge régionale du financement des télescopes de l'OHP à un niveau très important.

Dans ce contexte difficile, la communauté a recherché des solutions visant à assurer les objectifs suivants: assurer l'excellence scientifique des programmes; diminuer les coûts globaux: réduire les besoins en personnels, chercheurs et ITA. Les recommandations qui émanent du colloque d'Arcachon sont les suivantes: